Suite de nos découvertes électro de l’été qui vont vous faire danser. Après Kadebostany et Joris Delacroix, voici Peggy Gou, une DJ sud-coréenne à qui rien ne semble résister, des festivals les plus exigeants aux soirées mode les plus branchées, 2019 est (encore une fois) son année.

L’art du layering

On pourrait croire que la Corée se limite, en matière d’innovations féminines, à la beauté. Que la routine du « layering » (la superposition de plusieurs soins) devenue hyper populaire en France, serait la seule pépite importée de ce pays éloigné. C’était compter sans Peggy Gou, 29 ans, cette ovni dans un monde de l’électro exclusivement masculin et globalement à l’Ouest (européens, américains).

En parlant d’Est et d’Ouest, c’est justement à Berlin que Peggy Gou a choisi de poser ses valises lorsqu’elle n’est pas en tournée. Peut-être parce que la capitale mondiale de l’électro l’a adoubée aux platines du mythique club Berghain. Ou parce qu’elle a fait 5 fois la une du renommé quotidien allemand « Die Zeit » en tant qu’emblème d’une nouvelle génération musicale plus diversifiée, aux influences mélangées. La palette de Peggy Gou s’étend en effet des beats les plus sombres de la dark techno aux lumineux accents de la disco (« Daddy Cool » de Boney M à qui elle offre un beau lifting) jusqu’à des influences 90s très dance comme Gypsy Woman de Crystal Waters, sa référence absolue. Ce « layering » muscial entre des genres à priori très étrangers a fait sa signature et son succès dans les plus grands festivals, en France à We Love Green et à Nuits Sonores notamment.

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